Couleurs d'hiver

photo © Aurélie Baconnet

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Peur ancestrale

Et sinon, vous, en ce moment, ça va comment ? (…)

Nous approchons du solstice d'hiver et je me régale à me reposer chaque jour un peu plus (ou, pour être exacte : à profiter chaque jour plus pleinement des plages de repos que j'arrive à m'offrir dans la journée. Et vive le Tao de la Femme Lune !). 

En revanche, mon fils de trois ans exprime chaque jour son inquiétude, en sortant de l'école à 16h30 : "il fait nuit, il faut vite rentrer à la maison".

Ce qui m'a fait prendre conscience que notre cerveau archaïque, lui, ne sait pas que les jours vont finir par rallonger. Et même si notre cortex préfrontal, modèle d'intelligence dernier cri, le sait bien, lui, il ne fait pas le poids !

D'où une angoisse sourde, qui vient de la nuit des temps, et que nous combattons à coup de bougies et de guirlandes lumineuses. Je vous propose une troisième arme, plus écologique et plus radicale : l'accueil. Accueillir la nuit, la fatigue et pourquoi pas la petite déprime "saisonnière". Déjà, le fait de prendre conscience de cet état, sans culpabilité, allègera bien votre balluchon.

"Noël n'est pas au magasin"

Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Anne Sylvestre !

Cette année, la plupart des cadeaux que j'offrirai seront "sur mesure" et issus :

- du tri de ma discothèque

- du tri de ma bibliothèque

- du tri de mes partitions

- du travail de mes blanches mains

Et, vous savez quoi ? Ils seront offerts avec amour !

"Tant qu'y'a d'la vie, y'a d'l'espoir !"

La preuve :

Ce matin, dans mon jardin, un merle tirait sur un ver de terre. Il l'a sorti de terre et…

Non !!!! (Ami lecteur, respire, on n'est pas dans un film d'horreur mais dans la vraie vie !)

L'œil vif du merle a repéré un raisin dans mon bac à compost et le ver a eu la vie sauve.

Comme quoi, même quand on est un ver de terre en mauvaise posture, il y a toujours un espoir. Alors, quand on est un être humain…

Lâcher du lest

En ce moment, j'écoute Immortelle randonnée* de Jean-Christophe Rufin. Un passage m'a particulièrement parlé : celui où l'auteur évoque le sac à dos du jacquet (pèlerin sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle).

L'idée maîtresse est la suivante : "Le poids, c'est de la peur".

En effet, son expérience lui a démontré que tout ce que l'on transporte avec soi dans son sac à dos correspond à une peur : des pulls et des duvets si l'on a peur d'avoir froid, un réchaud et tout le matériel de cuisine si l'on a peur de ne pas trouver à manger, des déodorants si l'on a peur de sentir mauvais…

"Le poids, c'est de la peur." Si vous saviez comme cette phrase a résonné chez moi !

Il faut dire qu'en ce moment, je m'allège tous azimuts. Comme je l'ai déjà évoqué, cela fait quelque temps que je travaille à me débarrasser de mes peurs. (Oui, c'est possible ! Oui, la vie est plus douce ainsi !)

Dernièrement, je me suis attaquée au matériel : d'une part mon bazar chez moi (merci Karen Kingston !) ; d'autre part, et comme il faut bien appeler les choses par leur nom, ma graisse (merci Sonoslim !).

Eh bien, ma vie est plus joyeuse ainsi ! Merci !

* J'aime beaucoup ce livre !

La vessie (2/2)

Quelques précisions concernant le questionnaire sur la vessie :

1 - problèmes urinaires : physiologiquement parlant, la vessie élimine les liquides sous forme d'urine. Tout problème urinaire (fuite, infection, énurésie…) pourra être soulagé par un travail sur le méridien de la vessie.

2 - rétention d'eau : quand on parle d'eau dans le corps, on peut travailler sur la vessie, ainsi que sur la rate.

3 - adaptation : la faculté d'adaptation est une des caractéristiques très fortes de l'eau. Quel que soit le contenant, elle en épouse la forme.

4 - contrôle : rapportées à la vessie, je pense que ces phrases se passent de tout commentaire. Qui ne s'est jamais retrouvé devant une porte fermée à clé, avec une furieuse envie de faire pipi ?!!

La vessie (1/2)

Un deuxième questionnaire sur l'hiver, cette fois concernant le méridien yang : la vessie.

1 - Avez-vous des problèmes urinaires ?

2 - Faites-vous de la rétention d'eau ?

3 - Avez-vous des problèmes d'adaptation ?

4 - Êtes-vous impatient ou, à l’inverse, contrôlez-vous excessivement vos désirs ?

Besoin d'un petit remontant ? je vous sers un Bach ?

Rien ne vaut un petit Bach pour commencer la journée, non ?
"Pourquoi Bach ? parce que Bach est un excellent compagnon de voyage". Ce n'est pas moi qui le dis, c'est la grande Nadia Boulanger.
Et je suis bien d'accord avec elle.
Ce morceau, pour moi, c'est de la joie pure et, même si ce n'est pas franchement l'émotion de saison, ça ne peut pas faire de mal !

Donner et recevoir

A travers ce blog, dans mon travail (shiatsu et flûte) et dans mes relations avec les autres, j'essaye de rayonner de la joie. N'allez pas croire que cela me coûte. Non, ça me vient naturellement.

Mais quand ça me revient, là, je jubile !

Je vous raconte mon kif de mercredi : je passe devant le gardien du gymnase, que je ne connais ni d'Eve, ni d'Adam. Je le salue : "Bonjour Monsieur". Il me répond : "Ah, ça fait du bien de voir des gens en pleine forme !" Il avait dû m'entendre arriver, chantonnant (oui, comme je parle toute seule, je chante aussi souvent à voix haute).

Du coup, nous avons échangé sur la beauté de la lumière rasante à cette saison.

Bref, un beau moment de partage, qui m'a fait beaucoup de bien. Merci Monsieur !

photo © Aurélie Baconnet

Jusqu'où vont mes oreilles ?

Un petit exercice de saison à faire pour vous, tout d'abord. Puis, pourquoi pas, à essayer avec des enfants.

S'installer confortablement, fermer les yeux et écouter les bruits du dehors. Les nommer.

Respirer calmement.

Puis écouter les bruits de la pièce dans laquelle on se trouve. Les nommer.

Respirer calmement.

Enfin, mettre ses mains sur ses oreilles et écouter les bruits de l'intérieur. Les nommer.

Qu'est-ce qu'elles sont fortes, ces oreilles !

Cette expérience fait partie de la panoplie d'exercices proposés dans l'atelier "Zen en famille".

Les reins (4/4)

7 et 8 - peurs : l'émotion associée à l'hiver est la peur. Les eaux profondes, stagnantes, noires sont associées aux angoisses sourdes qui influent sur notre comportement du plus profond de notre inconscient. Le travail en shiatsu sur le méridien du rein peut améliorer cet état, mais la libération des blocages émotionnels et la gestion de la pensée sont aussi très indiqués.

La témérité ("je n'ai peur de rien") indique un excès d'énergie du rein.

9 - volonté : les reins sont le siège de la volonté et du courage (ne dit-on pas : avoir les reins solides ?).

Les reins (3/4)

4 - os : les os, la moelle, la moelle épinière et, par extension, le cerveau sont liés à l'énergie des reins. Ils représentent le plus profond de notre corps, le plus yin.

5 - sphère génitale : la vitalité sexuelle comme le système de reproduction sont entretenus par l'énergie des reins. On aura intérêt à soutenir cette énergie en cas de changement hormonal : puberté ou ménopause.

6 - sel : la saveur qui correspond à l'hiver est le salé. Un goût prononcé pour cette saveur est souvent le signe d'une faiblesse de cette énergie. Le corps nous envoie des signaux qu'il est toujours intéressant de décrypter. Mais attention, manger trop salé nuit au rein.

Mon kif à la cathédrale de Chartres

Jouer un petit air de flûte sous le porche du transept "sud", face au soleil levant (!) et sous la lune.

photo © Aurélie Baconnet

Les reins (2/4)

1 - dents et cheveux : ce sont les organes liés à l'énergie des reins. Lorsque celle-ci est très faible, cela peut occasionner des caries, des déchaussements, ou la chute prématurée des dents ou des cheveux. De même, une très grande peur (émotion liée à l'énergie de l'hiver) peut entraîner une chute importante de cheveux.

2 - oreilles : l'organe des sens lié à l'hiver est l'oreille. A cette saison en effet, plus qu'à toute autre, la nature est silencieuse. De plus, l'oreille est l'organe des sens le plus "intérieur", ce qui correspond bien au yin de l'hiver.

L'énergie des reins se nourrit des sons (paroles, chant, musique) mais elle est agressée par le bruit. Pourquoi ne pas profiter de cette saison pour écouter le silence, et pourquoi pas votre silence intérieur ?

3 - lombalgies, sciatiques : en médecine traditionnelle chinoise, ces symptômes évoquent un dérèglement de l'énergie des reins. En langage populaire bien de chez nous, on appelle ça avoir mal aux reins (bien que ces organes soient situés plus haut). Ça pour une coïncidence, c'est une coïncidence ! (et ça, c'est une plaisanterie !).

Les reins (1/4)

Afin de mieux comprendre les enjeux de l'hiver énergétique, je vous propose de vous poser les questions suivantes :

1 - Avez-vous des problèmes dentaires ? Des problèmes capillaires ?

2 - Avez-vous des problèmes auditifs ?

3 - Avez-vous des douleurs lombaires, des lombalgies ?

4 - Avez-vous des problèmes osseux ?

5 - Avez-vous des dérèglements génitaux ou sexuels ?

6 - Mangez-vous salé ou rajoutez-vous du sel ?

7 - Avez-vous peur de l’avenir ?

8 - En règle générale, avez vous des peurs, des angoisses ? Ou êtes-vous téméraire ?

9 - Avez-vous un manque de volonté ?

Les oreilles

L'ouïe est le sens qui soutient l'énergie des reins. Faites-vous donc plaisir, cet hiver, et écoutez des sons qui vous sont doux. Nous avons chacun les nôtres (sachez toutefois que les sons les plus profitables aux reins sont les sons graves et les percussions).

Vous ferez ainsi d'une pierre deux coups : vous passerez un agréable moment, en conscience, tout en renforçant l'énergie de saison.

Essayez, dans la mesure du possible, de vous protéger du bruit incessant mêlant soupe musicale et réclames dans les magasins ou à la radio (sachant que le piétinement affaiblit l'énergie des reins, il ne vous reste plus qu'à fabriquer vous-même vos cadeaux de Noël !!).

D'autre part, un problème auditif (baisse de l'audition, bourdonnements d'oreilles, acouphènes, otites à répétition…) peut être amélioré par un travail sur l'énergie des reins.

Bonjour. Au revoir. Je t'aime

Ce message parle de fausse couche. Si le sujet vous gêne, n'allez pas plus loin.

Il y a deux ans, j'ai appris que j'étais enceinte, puis que la grossesse s'était arrêtée.

Sur le moment, il a fallu gérer le corps, les hormones, les émotions. J'ai été bien accompagnée par la sage-femme et par mon médecin homéopathe. Et avec trois enfants, la musique, un nouveau travail… la vie continue.

Deux ans plus tard, voilà que cet événement presque oublié a refait surface.

Des culpabilités, notamment celle de ne pas avoir mené cette grossesse à terme, des rancœurs, de la tristesse, que je n'avais pas exprimée alors. Un travail sur moi m'a finalement permis l'acceptation, car, même si cela me concerne, ce n'est pas moi qui décide de ce genre de choses.

Je sais maintenant que j'ai quatre enfants, trois bien vivants, et un que j'aime de loin, car il n'avait besoin de rester que quelques semaines avec nous. Je suis heureuse de lui avoir permis de le faire.

L'hiver (3/3)

Un capital santé

En médecine traditionnelle chinoise, on considère que les reins abritent l'énergie ancestrale d'une personne. Cette énergie, on la reçoit de ses parents, lors de la conception, et elle n'est pas renouvelable. On dispose d'un "capital" unique et personnel, à entretenir comme bon nous semble.

Cet état de fait m'amène deux réflexions :

- d'une part, prenez soin de vous

- d'autre part, si vous envisagez d'avoir un enfant (que vous soyez un homme ou une femme, vous participez sur ce plan-là à égalité), mettez toutes les chances de son côté en prenant doublement soin de vous.

L'hiver (2/3)

Se protéger du froid

En médecine traditionnelle chinoise, la santé se maintient par le rééquilibrage régulier des énergies à l'intérieur du corps (une séance de shiatsu ou d'acupuncture à chaque changement de saison). Cependant, il y a une chose que nous ne pouvons pas contrôler et qui agit quand même un peu sur nous : ce sont les énergies perverses ; une bien vilaine expression qui désigne les facteurs extérieurs à notre corps.

Du point de vue des agressions extérieures, en hiver, c'est le froid qui détient la palme. Bien sûr, un bon petit froid, ça peut revigorer (notamment si l'on est en excès de yang). Mais connaissez-vous cette sensation désagréable d'avoir froid jusqu'à l'intérieur des os ?

Les os, d'ailleurs, sont les organes liés à l'énergie de l'hiver.

photo © Aurélie Baconnet

 Quelques conseils pratiques et très simples pour se prémunir contre le froid :

- protéger le bas du dos (les "reins") par le port de T-shirts longs qui ne sortent pas du pantalon ou de la jupe

- porter des chaussettes en laine dans vos bottines (on en trouve de très fines)

- porter des semelles en laine ou en feutrine dans vos chaussures d'hiver (que vous aurez pris soin d'acheter un peu grandes)

- protéger la tête (chapeau, béret, casquette… profitons-en, la mode en propose un grand choix)

- boire chaud par petites quantités tout au long de la journée (et si vous remettiez le thermos à la mode ?!)

- manger chaud

Deux de mes kifs du jour ou "parce que je le vaux bien"

Hier, je suis allée faire les courses au magasin bio et, juste avant de passer en caisse, mon regard est tombé sur un sachet d’orangettes. Bon, il faut bien que je vous l'avoue : j'aime (vraiment) (vraiment) (vraiment) beaucoup les orangettes !
Mon regard est ensuite descendu sur le prix que j'ai tout de suite trouvé prohibitif. En clair, je me suis dit : "cocotte, tu ne mérites pas une friandise aussi chère".
Heureusement, riche de tout mon travail sur moi, un resplendissant "je le vaux bien !" est monté, accompagné de toutes sortes de pensées positives : c'est un produit de qualité, fruit d'un travail artisanal et respectueux de l'environnement, son prix est donc justifié, etc.
Donc, j'ai pris le paquet.
Comme je reste humaine, il y avait encore une toute partie de peur en moi qui essayait de s'exprimer... mais elle a été balayée par un immense élan de gratitude et de joie lorsque la caissière m'a annoncé : "avec votre carte de fidélité, vous avez obtenu un bon de réduction de ... (le prix du paquet d'orangettes !)".
A quoi ça tient, le bonheur, dans la vie ! Je me félicite, en les dégustant, de bien valoir ces délicieuses friandises.

Comme la librairie est à côté du magasin bio (j'adore faire les courses !), j'y entre. Pour m'acheter un cahier. J'aime écrire sur de beaux cahiers.
Évidemment, je passe en caisse avec trois (!) livres (j'aime les livres) et deux (!) beaux cahiers. A l'intérieur de ma tête, la même bataille que précédemment avait lieu, la peur étant moins vindicative cependant (elle s'était pris une sacrée claque à la caisse du magasin bio, il faut lui reconnaître cette excuse !).
Le croirez-vous ? la libraire m'a annoncé : "avec votre carte de fidélité, vous avez obtenu un bon de réduction de ...".
Depuis hier, j'écris avec bonheur et gratitude dans l'un de mes beaux cahiers et je voulais partager cette joie avec toi, cher lecteur, parce que "tu le vaux bien".

L'hiver (1 petit plus / 3)

Si le poète l'a dit, alors…

"Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver, racontés, au petit matin, à la table des anges."

Khalil Gibran, Le sable et l'écume (1926).

Je vous souhaite de merveilleux rêves cet hiver.

L'hiver (1/3)

Un repos bien mérité
Ça y est, la nature est entrée dans sa phase de repos : les feuilles prennent de somptueuses couleurs puis tombent, la sève se retire, les graines sont dans la terre. La luminosité baisse, les jours raccourcissent.

Et vous ? Vous reposez-vous également ? Peut-être pas… mais le simple fait de reconnaître que c'est ce que votre corps vous réclame vous soulagera déjà.

Énergétiquement, nous sommes en hiver. C'est le moment le plus yin du cycle de l'année. C'est un moment de repli, de réparation et de concentration d'énergie, pour le printemps qui va suivre. C'est exactement ce que fait la plante dans sa graine.

Alors, on dirait qu'on serait une graine, tranquille dans la terre, et on se reposerait ! Vous voulez jouer aussi ?

Du nouveau aux Echos de Soi !

Depuis quelques jours, un nouveau distributeur de pensées positives est installé aux Echos de Soi.
Profitez-en, c'est gratuit ! et juste pour vous offrir de la joie !

photo © Aurélie Baconnet

Toute ma gratitude à Marion ;-) qui m'a offert le cadre.

Muffins au potimarron

Une recette de saison (l'intersaison) avec du potimarron. La couleur orange et la douceur de cette cucurbitacée évoque la saison de la Terre.

Pour 12 muffins ou un gâteau :
Mélanger 200 g de potimarron en purée (donc cuit), 2 œufs, 10 cl d’huile d'olive, 100 g de poudre d'amandes ou de noisettes, 1 c à c de cannelle en poudre, 1/2 c à c de gingembre en poudre, 85 g de sucre de canne complet, 175 g de farine de riz, 1/2 sachet de levure, 1/2 c à c de bicarbonate en poudre.
Personnellement, je rajoute 100 g de chocolat noir concassé. Et oui, je suis gourmande et je l'assume !
Cuisson : 25' à 185°C.

Pour rendre à César... c'est ma sœur, excellente cuisinière, qui m'a donné cette recette. Et je l'en remercie !

Un bon karma

Et les jours de grande déprime, qu'est-ce qu'on fait ?
On peut méditer, faire du qi gong, réaligner ses chakras.
Pffffffffffffff...............
Personnellement, je m'offre un bon karma. Ça vous tente ? Rien n'est plus simple : vous vous en procurerez très facilement chez Lush... au rayon "pains moussants".
Moi, je l'ai trouvé lors d'une flânerie à Clermont-Ferrand. Si vous ne considérez pas cela comme une solide preuve de l'existence de Dieu, vous me concèderez sans doute que c'est un fait qui vous réconcilie avec la vie !

Ensuite, une bougie, un bon CD... d’accord, un canard en plastique si vous y tenez vraiment, et voilà ! vous sortez de là avec le sentiment d'être irrésistible ! Et vous l'êtes !!!!

Epitaphe

Pars loin de cette tombe, ne pleure pas,
Je ne suis pas ici, je ne dors pas.

Je suis le vent qui souffle de tous les horizons,
Je suis le diamant qui étincelle sous la neige,
Je suis le soleil sur les blés mûrs,
Je suis la douce averse d'automne.

Le matin, dans le tourbillon du réveil,
Je suis l'envol léger et grisant des oiseaux
Qui tournent tranquillement dans le ciel.
Je suis les étoiles qui brillent la nuit.

Ne reste pas là devant ma tombe à pleurer.
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort...

Problèmes de tuyauterie

Non, ce n'est pas un jeu de mot avec la problématique de saison. Juste un "truc" écologique pour déboucher les éviers.

J'en profite pour partager avec vous cette chanson de Jeanne Cherhal. Tout y est : la nostalgie de l'enfance, l'hommage d'une fille à son père et… l'humour !

Mais revenons à nos moutons : mélanger à l'avance dans un bocal moitié bicarbonate de sodium et moitié sel fin. Mettre un peu de ces poudres dans le trou de l'évier ou du lavabo et verser dessus du vinaigre blanc bouillant. Attention : verser petit à petit et avec la fenêtre ouverte parce que les vapeurs ne sentent pas bon.

Évidemment, il faudrait le faire régulièrement (toutes les semaines ?). Mais quand, comme moi, vous avez laissé l'évier se boucher, il vous faudra le faire plusieurs jours de suite.

En plus, comme ça, vous enlevé le calcaire de votre bouilloire. Elle est pas belle, la vie ?!

Petit exercice pour développer son bonheur

Voici un petit exercice tout simple, que j’ai expérimenté avec beaucoup de profit et que je partage avec vous aujourd’hui :

Pendant quatre jours de suite, décrire par écrit et pendant 20 minutes son avenir rêvé. Parler de ses envies et de ses objectifs profonds en les imaginant atteints (donc, au présent de l’indicatif). Décrire le meilleur de soi-même à l’avenir.

Cet exercice est proposé par Florence Servan-Schreiber dans 3 kifs par jour.

Féminité (6)

La femme est une passeuse.

Toutes les âmes qui s'incarnent sur cette terre sont passées par le ventre d'une femme. Oui, toi aussi, ami lecteur !

Or, il arrive un moment dans la vie d'une femme où cela n'est plus possible. Ce moment, c'est celui où la femme doit comprendre que ce n'est pas parce qu'elle ne peut plus porter d'enfant qu'elle devient inutile. Elle demeure une passeuse : d'émotions, de connaissances, de féminité.

C'est à ce moment que sa forte connexion au yin est importante, que la pratique énergétique (qi gong, tai chi…) peut l'aider et que le shiatsu peut constituer un accompagnement doux et naturel de cette étape importante de la vie.

Mes merveilleux ennemis

Dans son livre L'apprentissage de l'imperfection, le chercheur en psychologie positive Tal Ben Shahar évoque par l'oxymore "mon merveilleux ennemi" un aspect enrichissant des relations humaines.

Les personnes avec lesquelles nos relations sont difficiles peuvent nous faire grandement avancer, pour peu que nous acceptions de le faire.

Nous connaissons tous quelqu'un (il est tellement plus facile de voir cela chez les autres !) qui s'arc-boute, pour son plus grand malheur, contre une autre personne ou un groupe. Invectives, prises de bec (et de tête), ressassement. Bref, on est loin du bonheur. Et l'on ne prend pas toujours conscience que l'on paye le prix fort.

Or, notre "ennemi" nous apprend toujours quelque chose de nous. Peut-être que ce que nous détestons chez lui résonne avec quelque chose dont nous ne sommes pas fier. Peut-être qu'il réveille en nous une peur irrépressible qui nous conduit à un comportement insensé.

Alors, regardez bien vos "ennemis" et essayez de les trouver merveilleux, vous ne vous en aimerez que davantage.

Féminité (5)

L'une des bases de la médecine traditionnelle chinoise est la théorie du yin et du yang. Les Chinois désignent par yin et yang la bipolarité observée dans la nature. Ce sont deux forces :

- complémentaires (lorsque le yin augmente, le yang diminue, et vice versa),

- relatives (il y a toujours du yin dans le yang et inversement, comme on le voit dans le symbole du tao)
- et interdépendantes (elles ne peuvent exister l'une sans l'autre).

Ainsi, on peut dire que la femme est yin par rapport à l'homme qui est yang. Cependant, certaines femmes sont plutôt yang, parfois même davantage que certains hommes.

De la même façon, certaines parties du corps de la femme sont yin (son ventre par exemple), alors que d'autres sont yang (sa poitrine).

La pratique du Tao de la femme Lune m'a convaincue que la femme doit se connecter fortement à son yin profond pour compenser l'excès de yang du monde dans lequel nous vivons.

Ce n'est pas en luttant de façon yang contre le yang (ce que fait le féminisme extrémiste) que nous trouverons l'équilibre, mais bien plutôt en affirmant notre yin, en balance. Complémentarité, relativité et interdépendance. Un peu de douceur dans ce monde de brutes !

Féminité (4)

Mon opéra préféré, de tous les temps, celui que je connais par cœur, est le Don Giovanni de Mozart, inspiré par le mythe de Don Juan. Vous allez me dire : quelle belle image de la femme ! Don Juan séduit toutes les femmes qu'il croise : une jeune aristocrate dont le père et le fiancé peinent à laver l'honneur, une paysanne sur le point de se marier, et un bon millier d'autres. Et l'on pleure et l'on s'indigne avec la femme qu'il a quittée, sur la façon dont il traite la gent féminine. Heureusement qu'il finit par brûler dans les flammes de l'enfer !!!

A vrai dire, la contradiction entre mon amour pour cet opéra et mon image de la féminité ne m'est apparue que récemment. Et, en même temps, j'en ai trouvé la clé.

Bien sûr, Don Juan ne reste pas longtemps amoureux d'une femme. Mais quel amour ! Dans son regard, elle peut puiser la confiance, la certitude qu'elle est belle, désirable, qu'elle est une femme, quoi !

Et un souvenir comme celui-ci, ça vaut une énorme dose de gratitude, vous ne trouvez pas ?

Personnellement, je l'ai déjà exprimée à qui de droit. Et vous ?

Féminité (3)

Pour préciser un peu le message précédent sur ce sujet (2), je voudrais prendre l'exemple de la mère. En se consacrant corps et âme à ses enfants, une mère peut avoir la sensation de leur donner le maximum. Or, les enfants apprennent par l'exemple.

Donc, si la mère prend du temps pour elle, sans culpabiliser, les enfants apprendront : je suis une personne importante, je peux faire des choses pour moi tout en continuant à aimer mes proches, j'en reviendrai vers eux enrichi(e) d'expériences nouvelles.

Croyez-en mon expérience, on se rend compte à ce moment-là qu'ils peuvent survivre sans nous (oui, je sais, c'est terrible !), qu'ils ne tombent pas malades même s'ils mangent des pâtes trois fois par semaine (et les légumes, alors ?!) et qu'ils s'endorment sans notre câlin du soir (bouhou !).

Alors, comme ça, on a tous passé une bonne soirée ! C'est chouette, non ?!

Sablés d'automne

Je crois que c'est ma recette de biscuits préférée. Une autre raison, en tout cas, pour laquelle j'aime l'automne.

Mélanger 100 g de farine de châtaignes, 75 g de poudre d'amandes, 65 g de sucre de canne blond, 50 g de purée de noisettes, 2 œufs, 2 c à s d'huile d'olive et 8 gouttes d'huile essentielle de vanille.

Étaler la pâte sur la plaque du four, sur une épaisseur de 1 cm.

Faire cuire pendant 20 mn environ puis découper en carrés. Laisser refroidir.

Bon, d'accord, j'avoue, je les trouve encore meilleurs avec du chocolat concassé !

photo © Aurélie Baconnet

 Cette recette est inspirée du livre de Valérie CUPILLARD, Desserts et pains sans gluten (Paris, La Plage, 2004).

Féminité (2)

Je félicite ici solennellement les femmes qui sont venues recevoir un shiatsu aux Echos de Soi. Elles ont fait le premier pas, le plus difficile, et chaque pas qu'elles feront par la suite sera plus facile à faire. Même si elles ne reviennent pas, parce que le shiatsu ne leur convient pas, parce que ma personnalité ne leur convient pas, je leur tire mon chapeau.

Encore aujourd'hui les femmes considèrent souvent (même si cela est inconscient) qu'elles doivent d'abord s'occuper de leur mari, de leurs enfants, de leur maison, de leur travail… et à la fin, s'il leur reste un peu de temps et d'énergie (ça, c'est si elles n'ont pas de chien), d'elles-mêmes.

Or, j'ai appris quelque chose de l'un de mes formateurs, le Dr Pierre-Noël Delatte (un homme, rendez-vous compte ! et "d'un certain âge" ! et un médecin !) : ce n'est pas en restant au fond du trou que l'on peut faire s'élever les autres, même si on les tient à bout de bras. En revanche, en s'élevant soi-même, on rayonne et l'on entraîne ceux que l'on aime vers le haut.

C'est une image que j'aime beaucoup, et dont je vérifie la justesse tous les jours.

Féminité (1)

Je suis une femme.

Au fond de moi, j'ai toujours su que c'était une chance, mais ça n'était pas simple pour autant. L'image que la société donne des femmes ne me convient pas. Je ne me reconnais ni dans les magazines féminins, ni dans le féminisme, ni dans la parité.

La plupart des lecteurs de ce blog étant des lectrices, j'ai décidé d'y partager ma vision de la féminité, sachant que celle-ci m'occupe beaucoup en ce moment. Vos remarques sont les bienvenues.

Si ces messages vous intéressent, il vous suffit de cliquer sur le mot "féminité" dans la liste des libellés, dans la colonne de droite, pour voir s'afficher tous les messages traitant de ce sujet.

Ami lecteur, si tu es un homme, tu es peut-être son amoureux, son frère, son père, et en tout cas, au minimum, le fils d'une femme. C'est une bonne raison pour rester.

Seule !

Comment lisez-vous ce titre ? En positif ou en négatif ?

Longtemps, j'ai redouté la solitude. Mon kif de cette semaine a pourtant bien été un moment de solitude.

En ce moment, je me rends une fois par semaine dans l'Yonne pour des raisons professionnelles. Et, chaque semaine, je m'offre un moment de recueillement dans l'abbatiale de Pontigny.

Les fois précédentes, il y avait toujours des visiteurs, et dès que l'on fait un bruit, dans ce genre de grand vaisseau, ça se répercute partout.

Et bien, cette semaine, j'ai eu la grande chance d'avoir ce lieu magnifique pour moi toute seule. (Remarquez, il valait mieux, parce que j'avais enlevé mes chaussures !)

Cette visite sur les pas d'un guide aurait été riche de savoirs partagés.

Cette visite au bras d'un amoureux aurait été riche d'émotions partagées.

Cette visite en tête à tête avec moi-même a été riche de connaissance de soi et, ma foi, je suis pleine de gratitude pour cette occasion !

photo © Aurélie Baconnet

L'amour ! encore et toujours !

Savez-vous quel était le message de mon Yogi Tea ce matin ?
(Pour ceux qui ne connaissent pas, chaque sachet de Yogi Tea comporte un petit message positif).

"La gratitude conduit à l'amour."

Elle est pas belle, la vie ?

Recevoir un shiatsu, c'est le pied !

Hier a eu lieu le premier stage de la formation shiatsu "bien-être". De 10h à 18h, j'ai partagé avec des personnes motivées ma passion pour le shiatsu.
Nous avons parlé théorie avec les saisons et plus spécifiquement l'automne, et nous avons travaillé sur le ventre.
J'avais consciencieusement préparé mes cours, mais il y a une chose que je n'avais pas prévue : c'est que j'allais recevoir des shiatsus toute la journée !! Et bien, je vous le dis comme je le pense : c'est le pied !

Regarde où tu mets les pieds !

Combien de fois je l'ai entendue (euh, dite aussi, sûrement), cette phrase ! Lancée sur un ton de reproche le plus souvent, par un parent qui exprime sa peur de voir son enfant tomber.
Et bien, aujourd'hui, nous sommes allés "nous asseoir dans l'herbe tendre" comme dit mon poète de presque 7 ans et observer les plantes sauvages. Nous en avons trouvé plus d'une trentaine d'espèces, aidés que nous étions par le botaniste Gérard Arnal.
Une bonne raison de regarder où l'on met les pieds, la prochaine fois qu'on marchera dans l'herbe.

photo © Aurélie Baconnet

Patience

"Je n’attends rien… Je participe activement à laisser les choses prendre forme naturellement."

Le mantra du moment pour moi.

Un jour, j'y arriverai, et ce sera chouette !

Franchir la bulle avec amour

Lundi a eu lieu le premier atelier de la formation shiatsu "bien-être". L'un des propos du cours était d'apprendre à franchir la bulle avec amour.

Nous avons tous autour de nous une bulle, plus ou moins large. En général, nous laissons pénétrer dans cette bulle les personnes de notre entourage proche. Mais si des étrangers la franchissent sans notre assentiment, cela nous met mal à l'aise (vous avez déjà pris les transports en commun aux heures de pointe ? aïe aïe aïe, ma bulle !!).

Or, pour pratiquer le shiatsu, il faut bien toucher la personne qui reçoit. Toucher à travers les vêtements, certes ; toucher les bras, les jambes ou le dos ; mais toucher !

Entre musiciens, on s'embrasse, on se prend dans les bras, on se touche facilement. Entre footballeurs aussi, si j'en crois la télévision ! En revanche, entre gens "normaux", cela ne se fait pas trop, me semble-t-il…

Toucher avec une intention bienveillante, voilà le premier pas vers la pratique du shiatsu.

Et moi, j'adore ça !

Voir avec des yeux d'or

Dans un des chapitres de l'homme-joie, Christian BOBIN décrit l'émerveillement qu'il a ressenti à voir un cheval brouter dans l'herbe (c'est décrit bien plus poétiquement que cela).

Et, pour son plus grand bonheur, il a un deuxième kif dans sa journée.

"Vous savez, des fois je me demande si je suis normal. La réponse est non. Mais la réponse ne m'inquiète pas. Ce qui compte c'est la puissance de la joie qui éclate à la vitre de nos yeux. […] Car il y a eu, après la paix fabuleuse incarnée par le cheval mâchant, une deuxième rencontre : un bouquet de pois de senteur sur la table. Des fleurs bleues et roses, une haleine divine, des fantômes aristocrates, la légèreté d'un chagrin d'amour. Le miracle, mettons cette chose au point, est toujours en deux temps : d'abord il y a la vie plate, incontestable. Ces pois de senteur, je les avais ramenés moi-même à la maison. Je trouvais leurs fleurs belles, mais sans plus. Le miracle arrive dans un deuxième temps, quand s'éveille ce qui dormait sous nos yeux, quand ce qui surgit de la vie crève nos yeux et les remplace par des yeux d'or."

Christian BOBIN, L'homme-joie (Paris, L'Iconoclaste, 2012).

Belle et rebelle

Pour les jours de déprime (oui ça m'arrive ! pas vous ?), quand Higelin ne suffit pas, j'ai trouvé ma chanson :

http://www.musicme.com/Juliette/albums/Nour-0602537466412.html?play=02

Je suis d'accord avec Juliette : "Vaut mieux être belle, belle, belle et rebelle plutôt que moche, moche, moche et remoche !".

Comme les autres, son dernier album est un petit bijou. J'ai ri aux éclats plusieurs fois en l'écoutant. Ça vous arrive souvent en écoutant un disque ?

Voir au-delà des apparences

Il y a quelques jours, je me suis dit que cela faisait longtemps que je n'avais pas partagé un conte avec vous… et voilà qu'hier soir, je lis cette "vieille histoire chinoise" :

C'est celle d'un roi qui avait un écuyer très âgé. Cet écuyer, qui a toujours su lui choisir les meilleurs chevaux, lui dit un jour :

« Seigneur, je veux arrêter mon travail. Je suis trop vieux et plus capable de m'occuper de vos chevaux.

« - Connais-tu quelqu'un qui pourrait te remplacer ? lui répond le roi.

« - Seigneur, j'ai entendu parler d'un jeune écuyer remarquable mais je ne le connais pas. Peut-être pourrait-on lui demander de vous choisir un cheval pour voir s'il est digne de vous servir ?

« Le roi accepte et charge le jeune écuyer de lui trouver une nouvelle monture. Trois mois plus tard, le jeune écuyer se présente à la cour du roi :

« - Seigneur, j'ai trouvé un cheval merveilleux. Il est calme, racé, léger et fend l'air sans aucun bruit. Le jeune écuyer indique l'endroit où le trouver puis hésite avant d'ajouter : Il est bai, je crois.

« - Que l'on m'amène ce cheval ! dit le roi.

« Ses serviteurs partent et reviennent deux jours plus tard, bredouilles :

« - Seigneur, nous n'avons pas trouvé le cheval bai. Il y en avait un mais il était noir.

« Le roi se tourne vers le vieil écuyer :

« - Tu te moques de moi. Comment ton jeune écuyer pourrait-il travailler auprès de moi ? Il ne peut même pas se rappeler la couleur d'un cheval !

« Le vieil écuyer réfléchit alors quelques instants et dit au roi :

« - Maintenant, je suis sûr que ce jeune écuyer est meilleur que moi. Il voit l'essentiel et ignore l'accessoire. »

Conte tiré de La rivière et son secret, Zhu Xiao-Mei (Paris, Robert Laffont, 2007, 2013, Documento).

Les poumons (3/3)

4 - difficulté à dire non : comme nous l'avons vu à plusieurs reprises, l'élément Métal représente les relations avec les autres. Alors, si je refuse quelque chose à quelqu'un, cette personne m'aimera-t-elle toujours ? Si vous vous posez ce genre de question, le shiatsu peut vous aider, en renforçant votre énergie Métal.

5 - étouffement : si vous avez la sensation d'étouffer, un travail en profondeur sur votre méridien du poumon peut améliorer les choses. Si vous avez la sensation d'être étouffé par quelqu'un, cela peut affecter à terme votre énergie du poumon, et par là-même l'énergie défensive de votre corps. Un travail de renforcement du méridien du poumon vous permettra, si vous y êtes prêt, à faire bouger les choses.

J'adore mes nouvelles lunettes !

Depuis hier, j'ai de nouvelles lunettes.
Il paraît que leur forme est passée de mode. Je vous prie de croire que cela m'est bien égal. J'adore mes nouvelles lunettes !
Elles ne m'ont pas coûté grand chose car j'ai fait au plus simple. De toute façon, je compte bien les changer rapidement. Je vous explique.

Depuis une dizaine d'années, je travaille sur moi, grâce à différents outils (pas tous en même temps !) :
- la kinésiologie
- le qi gong
- les coupes énergétiques
- le massage
- le Tao de la femme lune
- la thérapie par les sons
- la constellation familiale
- le shiatsu
Grâce aussi à de belles rencontres, car elles ne se font jamais par hasard.
Toujours est-il qu'à mesure que j'ai apprivoisé mes peurs, ma myopie a régressé. L'opticien n'en revenait pas ! "Normalement, une myopie, ça s'aggrave avec l'âge."

J'adore mes nouvelles lunettes, car pour moi elles représentent l'espoir, la joie et la gratitude.
L'espoir que ce qui semble figé puisse changer.
La joie d'avancer sur mon chemin, vers du plus beau.
La gratitude dans la vie.

Je vous souhaite une belle journée.

Les poumons (2/3)

Quelques précisions à propos du questionnaire précédent :

1 - la peau : à chaque élément, donc à chaque saison, correspond un organe des sens. En automne, c'est la peau. Le plus grand organe de notre corps constitue notre enveloppe et notre protection face au monde extérieur.

2 - allergies : les allergies respiratoires et de peau ont un lien avec l'élément Métal, et par-là même avec le méridien du poumon.

3 - tristesse : l'émotion liée à l'automne est la tristesse. Si vous avez des raisons d'être triste, c'est une émotion que vous pouvez vivre pleinement, afin qu'elle passe. Pleurer libère. En revanche, si vous vous sentez triste, déprimé ou nostalgique, n'hésitez pas à vous tourner vers un praticien de shiatsu. Le travail sur les méridiens harmonise le fonctionnement des organes et des émotions associées, car tout est lié.

Les poumons (1/3)

L'organe lié à l'automne est le poumon. Voici le traditionnel questionnaire permettant de faire un point sur l'énergie de saison :

1 - Avez-vous des problèmes de peau ?

2 - Avez-vous des problèmes d'allergie ?

3 - Vous sentez-vous parfois déprimé, triste ?

4 - Avez-vous un sentiment de culpabilité quand vous dites « non » ?

5 - Avez-vous la sensation d’étouffer ou d’être étouffé par quelqu’un ?

Riant automne

A vrai dire, je ne pensais pas poster ce message si tôt dans la saison. Mais j'en ai déjà vu deux, ce week-end, et cela m'a remplie de joie, alors voilà :

"Dieu passe en riant devant la fenêtre du salon, déguisé en petite feuille jaune, tourbillonnante."

Christian BOBIN, La présence pure

Une bonne journée, ça se décide... une mauvaise aussi, remarquez !

Le message d'hier a soulevé une question : est-ce qu'on peut vraiment décider de la couleur de sa journée à venir ?

Oui ! 1000 fois oui !

Comme le dit mon fils pré-ado (il a 3 ans) : "c'est moi qui décide pour moi". Et, tout bien réfléchi, je ne peux pas lui donner tort…

Alors, bien sûr, comme vous n'avez plus trois ans (et que la société s'est chargée consciencieusement de démolir la confiance que vous aviez en votre bonne étoile), il vous faudra un peu d'entraînement. Je vous propose de commencer par anticiper en positif un événement particulier, par exemple : "mon dîner au restaurant se passe merveilleusement bien".

Puis passez à la vitesse supérieure : "mon RV chez le dentiste se passe agréablement".

Si le matin, avant de poser le pied par terre, vous pensez déjà : "Ma journée se passe merveilleusement bien ; je reçois d'agréables surprises aujourd'hui", je vous garantis que quel que soit le pied que vous poserez par terre en premier, ce sera le bon !

Cela marche aussi pour les projets que vous envisagez à plus long terme. Dans ce cas, c'est bien d'y penser en positif tous les jours.

Pour vous, c'est vous qui décidez.

Je vous souhaite de merveilleux moments.

Mise en route

Le matin, pour se réveiller, il y en a qui boivent un café, d'autres qui font du qi gong... moi, je danse dans mon salon sur cette musique.
C'est doux, c'est léger, c'est joyeux. Tout à fait ce que je veux pour ma journée.
Et vous, qu'est-ce que vous faites pour vous mettre en route le matin ?

Un peu comme un pain d'épices

C’est une de mes recettes fétiches pour la saison fraîche.

En plus, on peut la faire sans balance ! comme dit la chanson, "il en faut peu pour être heureux !"

Mettre à chauffer doucement un petit verre de lait de riz avec des épices (3 gousses de cardamome, deux clous de girofle, un petit bâton de cannelle, une cuiller à café d’anis en grains… si vous avez d'autres idées, n'hésitez pas).

Mélanger 200 g de miel avec un petit verre d’huile d’olive et ajouter le lait aromatisé en le filtrant pour ôter les épices.

Ajouter 4 verres de farine et une pincée de bicarbonate de soude (ou de poudre à lever).

Si l'on veut une version sans gluten, on peut mettre uniquement de la farine de riz. Mais alors, pas question de le manger avec le petit doigt en l'air ! En revanche, la version moitié riz, moitié seigle se tient bien (merci le gluten !).

Faire cuire jusqu'à ce que la pointe du couteau ressorte sèche.

Bonne dégustation !

Recette inspirée de Valérie CUPILLARD, Sans lait et sans œufs, La Plage.

Le gros intestin (3/3)

3 - nez : l'organe des sens lié à l'énergie de l'automne est le nez. Encore un lien avec l'extérieur. Peut-être n'en avons-nous pas toujours conscience mais l'odorat est un sens très sollicité dans le contact avec l'autre. Et l'on sait combien il est difficile de supporter la présence de quelqu'un quand on l'a "dans le nez".

4 et 5 - rancune, importance du passé : tout comme l'organe gros intestin nous permet de nous débarrasser des nutriments dont notre corps n'a pas besoin, l'énergie de l'automne, le métal, nous permet de trancher avec notre passé. Il ne s'agit pas, bien évidemment, d'oublier les moments heureux, mais de poser ses valises et ses boulets.

Ça fait envie, non ?

Le gros intestin (2/3)

Quelques explications pour éclairer le questionnaire précédent :

1 - constipation : le rôle du gros intestin, dans la digestion, est de recueillir puis d'évacuer tout ce dont le corps n'a pas besoin (d'après le tri effectué dans l'intestin grêle). La constipation est un des problèmes les plus efficacement traités par le shiatsu. Il est d'ailleurs très facile de travailler soi-même sur le méridien du gros intestin (et l'efficacité en est quasi immédiate) ou de masser le ventre afin de faciliter la circulation dans cet organe.

2 - maux de gorge : en acupuncture, de nombreux points du méridien du Gros Intestin sont reliés à des pathologies de la gorge et des voies ORL en général.

Une lettre d'amour

Aujourd'hui, mon fils de (presque) 7 ans s'est écrit une lettre d'amour à lui-même.
Quand je dis "d'amour", ce n'est pas ce que vous croyez. Qu'est-ce que vous croyez, d'ailleurs ?!!
Il s'agit plutôt d'une lettre d'Amour.

Simplement, il se demande comment il va, et s'écrit : "je pense bien à toi".
C'est ce que faisait Erik Satie, visiblement...
Et bien, cela a mis mon fils en joie ! Il est tout excité (sic ; oui, il a du vocabulaire !) à l'idée de la recevoir.

Et vous, vous aimez écrire des lettres d'amour ?
Et vous aimez en recevoir ?
Moi, j'aime !

Le gros intestin (1/3)

Les deux organes à l'honneur pendant l'automne énergétique sont des organes en lien avec l'extérieur : les poumons et le gros intestin.

Et voici le traditionnel questionnaire pour savoir comment se porte votre gros intestin d'un point de vue énergétique :

1 - Êtes-vous souvent constipé ?

2 - Êtes-vous sujet aux angines - gorge douloureuse - à la toux ?

3 - Avez-vous souvent le nez bouché, des saignements de nez ?

4 - Êtes-vous rancunier ?

5 - Êtes-vous accroché à votre passé ? Votre passé vous empêche-t-il de vivre votre présent ?

Une phrase entendue aujourd'hui

... dans une chanson de Jacques Higelin : "découvrir les mille façons de se jeter dans les bras".
C'est de saison, vous ne trouvez pas ?!
Mais si ! relisez ceci !

Jacques HIGELIN, La joie de vivre (Beau Repaire, avril 2013)
http://www.youtube.com/watch?v=4qbtbMSD974

Un bol d'air

Tout à fait de saison : http://tout-est-vibration.blogspot.fr/2013/08/le-souffle-cest-la-vie-1.html
Et ça aussi : http://tout-est-vibration.blogspot.fr/2013/09/le-souffle-cest-la-vie-22.html
Bon bol d'air !

Une petite phrase

"Quand ils voient un miracle la plupart ferment les yeux"
Christian BOBIN, l'homme-joie (Paris, L'iconoclaste, 2012).

Et vous ? vous les voyez les miracles ?

Un jour important

Aujourd'hui est un jour important pour moi : celui de la première flognarde aux pommes de l'année !

Voici la recette, sans gluten ni produits laitiers.

Mélanger :

- 50 g de sucre brun complet (c'est lui qui donne la belle couleur caramel)

- 2 œufs

- 50 g de farine de riz

- 8 gouttes d'huile essentielle de vanille

- 5 cl d'huile d'olive

- 20 cl de lait de riz

Ajouter le mélange sur :

- des pommes coupées en cubes

Faire cuire longtemps.

photo © Aurélie Baconnet

C'est l'occasion, pour moi, de rendre hommage à mes deux grands-mères dont l'une m'a donné la recette, et l'autre ses pommes.

D'ailleurs, si vous avez une idée de la variété, faites-moi profiter de votre savoir ! Elles sont jaunes, relativement précoces et plutôt acides.

photo © Aurélie Baconnet

C'est une belle saison, celle qu'ouvre la première flognarde aux pommes.