Nous approchons du solstice d'hiver et je me régale à me
reposer chaque jour un peu plus (ou, pour être exacte : à profiter chaque jour
plus pleinement des plages de repos que j'arrive à m'offrir dans la journée. Et
vive le Tao de la Femme Lune !).
En revanche, mon fils de trois ans exprime chaque jour son
inquiétude, en sortant de l'école à 16h30 : "il fait nuit, il faut vite
rentrer à la maison".
Ce qui m'a fait prendre conscience que notre cerveau
archaïque, lui, ne sait pas que les jours vont finir par rallonger. Et même si
notre cortex préfrontal, modèle d'intelligence dernier cri, le sait bien, lui,
il ne fait pas le poids !
D'où une angoisse sourde, qui vient de la nuit des temps, et
que nous combattons à coup de bougies et de guirlandes lumineuses. Je vous
propose une troisième arme, plus écologique et plus radicale : l'accueil.
Accueillir la nuit, la fatigue et pourquoi pas la petite déprime
"saisonnière". Déjà, le fait de prendre conscience de cet état, sans
culpabilité, allègera bien votre balluchon.
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