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lundi 31 mars 2014

CPA, c'est quoi ça ?


Aujourd'hui, j'ai très envie de partager avec vous l'un des cadeaux qui me sont tombés du ciel la semaine passée.

Grâce à Jean-Yves Philippe, j'ai profité d'une séance de CPA (communication profonde accompagnée). Vous connaissez ?
Cette méthode a été mise au point au départ pour communiquer avec les personnes privées de parole. Je te vois sourire, ami lecteur, et je te le concède volontiers, je suis loin d'être privée de parole… mais l'expérience vaut le coup tout de même !

Voilà comment la séance s'est déroulée pour moi. D'abord, on fait un exercice d'ancrage. Ensuite, on détermine ensemble la question qui sera le thème de la séance. Fastoche pour moi en ce moment ! Évidemment, ça allait voir de ce côté-ci :


photo © Aurélie Baconnet
Ensuite, les choses se sont compliquées (pour moi !) car, à ce stade, il est nécessaire d'abandonner son bras au thérapeute. En fait, il suffit de poser son avant-bras, index tendu, sur le sien, afin qu'il le positionne au-dessus du clavier de l'ordinateur. Et on ne doit pas regarder. Mais, bon, je suis assez fière de moi : j'ai réussi à lâcher ce contrôle-là !

Jean-Yves m'a donc fait taper la question, puis choisir, au ressenti, un mot d'ouverture. Ensuite, bien ancrée et les yeux fermés, j'ai tapé un texte avec mon index, mon bras guidé par celui de Jean-Yves. Avant de découvrir ce texte, j'ai évoqué mon ressenti pendant les quelques minutes où j'avais tapé.
Puis j'ai choisi une émotion (toujours au ressenti) et j'ai tapé un deuxième texte. Ressenti, lecture, commentaire.
Enfin, j'ai choisi un dernier mot, qui correspond au besoin (ce qui va m'aider, juste là, à avancer), et j'ai tapé un dernier texte. Ressenti, lecture, commentaire.

D'où viennent les textes ? Je me posais la question avant d'expérimenter la CPA. Après cette séance, j'ai la réponse : du plus profond de moi.
En effet, à la lecture, chaque mot, chaque phrase ont résonné puissamment en moi. Je qualifierais cette expérience de profondément spirituelle. Est-ce parce que mon cheminement se situe à ce niveau-là en ce moment ou est-ce que c'est toujours le cas ? Je ne sais pas. Mais, là, je vous assure que ça a décoiffé !

Je fais le lien, évidemment avec la Parole au bébé, puisque, dans les deux cas, il s'agit de communiquer avec la sagesse, l'âme, le moi profond (vous l'appelez toujours comme vous voulez), qu'il s'agisse de communiquer avec des personnes n'ayant pas accès à la parole comme le bébé ou la personne handicapée, ou qu'il s'agisse d'une démarche de travail sur soi. C'est une partie de nous-mêmes avec laquelle, si on ne pratique pas la méditation, on a en général du mal à se connecter. Et, pourtant, à mon sens, c'est la partie qui sait ce qu'on est venu faire là. D'où l'intérêt de savoir ce qu'elle a à dire !

Si l'expérience vous intéresse, je vous communiquerai volontiers les coordonnées de Jean-Yves dont j'ai apprécié la douceur, la "zénitude" et l'écoute.

vendredi 28 mars 2014

C'est le hasard !

Ce matin, en faisant la cuisine, je pensais : "il m'en faut peu pour être heureuse". Et voilà-ti pas que ma radio préférée se met à chanter, avec la voix de Louis Armstrong, la chanson de Baloo dans le Livre de la jungle.
"!!!"
Je ne crois pas au hasard. Penser qu'un truc (qui ? où ? quand ? quoi ? comment ?) décide de ma vie à ma place, c'est juste insupportable pour moi. Car "pour moi, c'est moi qui décide". De tout. Consciemment et inconsciemment. Bon, je te l'accorde, ami lecteur, des fois, je foutrais bien des baffes à mon inconscient. Mais, j'ai bien lu Tal Ben-Shahar et je tâche d'apprendre de mes échecs.

Je ne crois pas au hasard, disais-je. Alors, que penser de cette coïncidence ? Je choisis de croire que c'est une synchronicité. Vous savez, quand vous pensez très fort à une personne, que vous avez la main sur le téléphone… et qu'elle vous appelle. J'adore ça !!
En ce moment, la vie m'offre des tas de synchronicités : des musiques, des lectures, des rencontres.

Pour ma part, je pense que ces synchronicités arrivent quand je suis alignée. C'est-à-dire quand je suis connectée à mon âme, à ma part divine, à ma Sagesse (vous l'appelez comme vous voulez). Alors, c'est comme si mon récepteur radio intégré se trouvait d'un coup réglé sur la bonne fréquence. Bon, comme je ne suis pas un grand maître zen, ça ne m'arrive pas tout le temps. Mais quand ça arrive, c'est gratitude à tous les étages ! comme ce matin dans ma cuisine.

photo © Aurélie Baconnet

jeudi 27 mars 2014

Giboulées de mars : des cadeaux tombent du ciel

Alors, déjà qu'une pluie bienfaisante arrosait mon jardin... maintenant, ce sont des cadeaux qui tombent du ciel !! Pourtant, ce n'est pas encore mon anniversaire...

Je ne cherche pas à comprendre. Je ris, je danse, je chante et je dis "merci".
Merci Philippe, Maryline, David, Olivia, Jean-Yves, Océane, Patrick, toute l'équipe de la Parole au bébé et puis, cet arbre à côté de chez moi (je ne connais pas son nom).
Merci beaucoup !


photo © Aurélie Baconnet

mardi 25 mars 2014

PP12 : perfectionnisme et optimalisme

La différence essentielle entre le perfectionniste et l'optimaliste est que le premier refuse la vérité, alors que le second l'accepte.
Le perfectionniste voudrait que son chemin de vie aille tout droit et ne soit pas parsemé d'embûches. Quand il doit se rendre à l'évidence que ce n'est pas possible, il se trouve très contrarié.
L'optimaliste, quant à lui, sait que l'échec fait partie du chemin et qu'il est possible d'apprendre de ses erreurs. Il en ressort d'ailleurs plus fort.

Le perfectionniste remplace la réalité qu'il refuse par un univers fantasmagorique dans lequel ni l'échec, ni les émotions inconfortables n'existent. En revanche, l'angoisse d'échouer n'est jamais loin. Et les émotions douloureuses s'aggravent car la barre est toujours hors de portée.
L'optimaliste, lui, accepte l'évidence : il est inévitable de souffrir et d'échouer. Cette acceptation de la réalité lui permet de vivre une vie plus enrichissante, où l'angoisse d'échouer est moins présente. Les émotions douloureuses, par le simple fait qu'elles sont acceptées, ne sont pas exacerbées. L'optimaliste les vit pleinement, en tire les leçons et passe à autre chose. Les buts qu'il se fixe sont à sa portée et il peut ainsi pleinement en savourer la réussite.

Et vous, de quel côté vous situez-vous ?
Si vous voulez partager vos expériences, rejoignez-nous sur le groupe "Vers plus de bonheur".

Au fait, et vos gratitudes de la semaine ?

vendredi 21 mars 2014

La parole au bébé

Depuis quelque temps, et grâce à Brigitte Denis, j'ai une nouvelle corde à mon arc. Je suis traductrice de bébé.
Moi-même, en tant que bébé, j'ai développé des trésors d'imagination pour communiquer avec mes parents… en clair, je leur en ai fait baver des ronds de chapeaux !
Quand j'ai eu des enfants, j'ai fait comme tous les parents, au mieux de ce que je pouvais à l'instant "t". Les deux premiers m'ont appris des tas de choses, dans la douceur. Le troisième a secoué le cocotier ! Le quatrième est venu et reparti, et j'ai compris que "tout est en ordre".

Dernièrement, deux rencontres m'ont profondément marquées, celles de deux petits lutins (je ne vois pas comment les appeler autrement, vue la malice que j'ai vue dans leurs yeux et la joie que j'ai lue sur leur visage). Les yeux dans les yeux, nous avons profondément échangé. Bon, moi j'ai peut-être un peu parlé, mais que celle qui n'a jamais gagatisé devant un bébé me jette la première pierre ! Le cadeau qu'ils m'ont fait, c'est de me communiquer à ce moment-là leurs émotions confortables. Celles-là sont faciles à recevoir. Cela m'a permis d'intégrer la première information : on peut communiquer avec un bébé profondément. On peut échanger sur des émotions. Ce qu'il a à nous dire ne se limite pas à "j'ai faim", "j'ai sommeil", etc.

OK, alors qu'est-ce qu'il fait, le même bébé, quand il a besoin de communiquer des émotions inconfortables ? Il pleure. Peut-être qu'il a essayé d'autres trucs avant, mais comme on n'a pas tout compris, il essaye ça, vu que c'est ce qui nous fait réagir. Alors, on tente de le nourrir, de le bercer, de lui parler, de changer sa couche (ah ben non, elle est propre !)… ça sent le vécu, hein ?!
Et là arrive "la parole au bébé" ou "la communication connectée"…. Et le bébé pousse un soupir de soulagement.
Et ses parents aussi.
Elle est pas belle, la vie ?!!!


photo © Aurélie Baconnet

jeudi 20 mars 2014

Premier anniversaire

Hier, c'était le premier anniversaire de mon blog ! Bon, je l'ai loupé. Oups !
Mais je me rattrape aujourd'hui, avec une bonne liste de gratitudes (c'est un peu comme une liste de Noël ;-) : la liste des changements que je constate à l'issue de cette année passée.

D'abord, l'info de l'anniversaire, je l'ai eue ce matin, au réveil, ce qui me confirme que je suis beaucoup plus à l'écoute de mon intuition. Et ça, c'est vraiment important pour moi. Je te rassure ami lecteur, et je t'embrasse au passage, j'ai bien employé le verbe "confirmer" parce que, je ne vais pas te raconter ma vie, mais des signes comme ça, j'en reçois des tas, pour peu que j'ouvre mes oreilles !

D'autre part, je reçois plein de gentilles remarques à propos de ce blog, ce qui me touche beaucoup. Et ce qui me fait très plaisir. Merci à tous.

Ensuite, écrire des articles ici est une des choses que je préfère faire. Cela me recontacte à une partie de moi que j'avais délaissée pendant un temps et qui s'exprimait de façon jubilatoire dans la correspondance (que j'ai beaucoup pratiqué à une époque... suis-je si vieille que ça ?!) et dans les dissertations (pendant un moment, j'ai bien aimé faire des études). Il paraît que c'est mon côté Gémeaux. Je l'assume !

Mon but, en créant ce blog, était de transmettre mes connaissances dans le domaine du bien-être. Je ne renie rien de ce que j'ai écrit mais, ces jours-ci, peut-être l'as-tu noté ami lecteur, ça bouge ! En effet, j'ai décidé à présent de "parler vrai" (c'est mon expression). Non pas que je remette en cause tous les articles sur la MTC (médecine traditionnelle chinoise) et les conseils de saison, et compagnie. Loin de là ! Mais je prends conscience, dans ma pratique professionnelle comme dans ma vie personnelle, de la place que tiennent les émotions et les croyances, et des effets qu'elles ont sur notre santé en général. Et c'est de cela dont j'ai envie de parler maintenant, parce que c'est en ouvrant son cœur qu'on permet à l'amour de circuler. Et l'amour, c'est pour cela qu'on est sur Terre, non ?!

Allez, pour finir de rattraper mon jour de retard, je vous offre un gros gâteau d'anniversaire (mon préféré !) :

photo © Aurélie Baconnet

Joyeux anniversaire !

mercredi 19 mars 2014

Crise de foi (2/2)

Je crois que, pendant 39 ans, le plus souvent, j'ai tiré de l'eau du puits. J'étais assez contente de mon jardin. C'est-à-dire que je n'ai jamais trouvé que l'herbe était vraiment plus belle dans celui d'à côté.
Il se trouve, même, que j'ai parfois tenté d'arroser le jardin d'autres personnes, sans qu'elles ne m'aient rien demandé. Je leur présente ici solennellement mes excuses les plus plates, l'assurance de mon intention de "bien faire" et surtout l'aveu de ma totale inconscience.

Mais, cette année est particulière pour moi. Pour toi aussi, ami lecteur ? Ça ne m'étonne pas !
Cette année, j'ai redoublé d'efforts, pour que mon jardin soit le plus beau possible (non, je ne suis pas amoureuse de Jésus, c'est juste une image). J'y ai gagné des muscles, de la sueur et des larmes (c'est toujours ça de nettoyé !). Je me suis activée à fond ! C'était chouette, toute cette vie ! Mais rien n'aboutissait vraiment…
Et puis, d'un coup, (enfin, non, pas d'un coup, évidemment, ami lecteur, je ne peux pas te laisser croire ça. C'est juste que j'avais suffisamment balayé devant la porte de mon jardin), il s'est mis à pleuvoir.

Depuis, je danse sous la pluie. Avec bonheur !

photo © Aurélie Baconnet

mardi 18 mars 2014

Crise de foi (1/2)

C'est le printemps, et depuis le temps que je vous parle de foie, de doute, d'amour, il fallait bien qu'on en arrive là : à ma crise de foi.
Depuis ma plus tendre enfance, je suis accompagnée par Sainte Thérèse d'Avila.

 

C'est la classe, non ?!
Bon, en fait, c'est juste que, dans le calendrier, il n'y a pas de jour pour fêter les Aurélie, et que ma fête tombe le 15 octobre, jour de la Sainte Thérèse d'Avila. Donc, depuis le début, elle m'a énervée !
Mais jusqu'à la veille de mes 40 ans, je ne m'étais jamais posé la question de qui était exactement cette empêcheuse de tourner en rond.
Hier, je suis allée voir.
Alors, je te le dis tout de suite, ami lecteur, je ne suis pas une spécialiste des écrits religieux. Je les aborde donc avec candeur, et avec la spiritualité qui est la mienne au point où j'en suis aujourd'hui (hi NY ;-). Si ça t'énerve un peu, je te conseille de lire ceci.

Dans l'autobiographie de Sainte Thérèse d'Avila, une image a résonné chez moi : celle du jardin, qu'elle cultive pour charmer les yeux du Seigneur (si j'ai compris un truc, c'est qu'elle était grave amoureuse de Jésus, si je puis dire !).
Pour elle, il y a quatre façons de prier, qu'elle décrit comme quatre façons d'arroser ce jardin. La première est de tirer de l'eau d'un puits, à la force des bras, "et c'est là un rude travail" ; la deuxième d'utiliser un système d'arrosage qui demande moins d'énergie ; la troisième de prendre l'eau d'une rivière et enfin, la dernière, de laisser Dieu lui-même arroser ce jardin par une pluie abondante.

lundi 17 mars 2014

PP11 : apprendre à échouer ou bien échouer à apprendre

Le fait d'affronter une situation et de prendre le risque d'échouer favorise la confiance en soi.
Si j'évite les problèmes, par peur de l'échec, je m'envoie le message suivant : "Tu es incapable de faire face à la difficulté."
Alors que si je me lance un défi, le message que j'intériorise est : "Tu es suffisamment résistant pour affronter un nouvel échec."
Paradoxalement, si j'ai globalement confiance en moi, le fait d'être confronté à des échecs va renforcer cette confiance. Car je me rendrai compte que les échecs ne sont pas si terribles, après tout.
La seule manière d'assumer le fiasco, c'est de l'affronter directement.

Repensez à un défi que vous avez relevé, à un projet que vous avez osé mettre en œuvre. Qu'en avez-vous appris ? Et comment cela a-t-il contribué à votre évolution personnelle ?
Si vous voulez partager vos expériences, rejoignez-nous sur le groupe "Vers plus de bonheur".

Au fait, et vos gratitudes, cette semaine, quelles sont-elles ?

samedi 15 mars 2014

Un certain lieu

Il y a un lieu dans ma vie en ce moment qui m'attire.
A plusieurs reprises, chaque jour, je ressens un désir ardent de m'y rendre.
Pour l'admirer dans toute sa plénitude.
Pour me lover dans sa fraîcheur accueillante.
Pour m'épanouir dans sa vibration.

Personnellement, c'est la première fois que cela m'arrive. Je me pose donc toutes sortes de questions.
Qu'est-ce qui m'attire exactement ? Est-ce que c'est le bâtiment, ce qu'il représente (il s'agit d'un lieu consacré) ou l'énergie de la Terre à cet endroit ?
Qu'est-ce qui résonne à ce point chez moi ? Est-ce le passé ? Est-ce que j'ai déjà vécu à cette place ? Est-ce l'énergie qu'elle représente en ce moment ? Est-ce un développement énergétique à venir ?
Qu'est-ce que j'ai à y faire ? Y planter ma tente trois jours ? M'y installer pour la voir à chaque heure du jour tout le restant de ma vie ?

Rien d'angoissant dans ces questions, car les réponses m'arrivent petit à petit, au fur et à mesure que je cultive mon jardin. Mais, quand même, j'aimerais bien avoir votre avis. Avez-vous déjà vécu une expérience comme celle-ci ? Avez-vous pu la partager ? Qu'est-ce que cela vous a apporté ?

Allez ! Au cas où vous ne la connaîtriez pas déjà, je vous la montre :

photo © Aurélie Baconnet

Ne la trouvez-vous pas belle et sensuelle ?!

Ce que ça fait du bien !!!!

... de retrouver cette chanson.

"Sous l'étendard bleu du ciel,
Mon âme ouvre ses ailes
Aux baisers du vent."


Moi, ça me fait cet effet-là :

photo © Aurélie Baconnet
Et vous ?

mercredi 12 mars 2014

Ecoute


ÉCOUTE-MOI

Écoute-moi, s’il-te-plaît, j’ai besoin de parler.
Accorde-moi seulement quelques instants.
Accepte ce que je vis, ce que je sens
Sans réticence, sans jugement.

Écoute-moi, s’il-te-plaît, j’ai besoin de parler.
Ne me bombarde pas de conseils et d’idées.
Ne te crois pas obligé de régler mes difficultés.
Manquerais-tu de confiance en mes capacités?

Écoute-moi, s’il-te-plaît, j’ai besoin de parler.
Surtout, ne me juge pas, ne me blâme pas.
Voudrais-tu que ta moralité
Me fasse crouler de culpabilité?

Écoute-moi, s’il-te-plaît, j’ai besoin de parler.
Ne te crois pas obligé d’approuver.
Si j’ai besoin de me raconter
C’est simplement pour être libre.

Écoute-moi, s’il-te-plaît, j’ai besoin de parler.
N’interprète pas et n’essaie pas d’analyser.
Je me sentirais incompris et manipulé
Et je ne pourrais plus rien te communiquer.

Écoute-moi, s’il-te-plaît, j’ai besoin de parler.
Ne m’interromps pas pour me questionner.
N’essaie pas de forcer mon domaine caché.
Je sais jusqu’où je peux et veux aller.

Écoute-moi, s’il-te-plaît, j’ai besoin de parler.
Respecte mes silences qui me font cheminer.
Garde-toi de les briser.
C’est par eux, bien souvent, que je suis éclairé.

Alors maintenant que tu m’as bien écouté,
Je t’en prie, tu peux parler.
Avec adresse et disponibilité,
À mon tour, je t’écouterai.

(Poème tiré du manuel de formation des écoutants de Tel-Aide Québec, 1994)

mardi 11 mars 2014

Je ne sais pas ce qui m'a pris

Je ne sais pas ce qui m'a pris de proposer une formation en shiatsu "bien-être" cette année... Une idée, comme ça, qui s'est imposée.
Eh bien, depuis octobre, tous les lundi et un dimanche par mois, je remercie cette idée !
Et là, ce matin, ma gratitude est ENORME !!

lundi 10 mars 2014

PP10 : l'amour, connaître et se faire connaître de l'autre

Au début d'une relation amoureuse, il y a le plus souvent une attirance physique forte entre les partenaires. Elle finit par s'estomper avec le temps.
Mais vivre dans l'intimité de quelqu'un, apprendre à le connaître vraiment, peut conduire à un amour plus profond et à des relations sexuelles plus épanouissantes.
Si l'on veut cultiver une authentique intimité, au lieu de chercher à être reconnu, il faut éprouver le désir d'être connu. Pour que l'amour et le désir survivent au temps qui passe, les deux partenaires doivent avoir envie de se faire connaître de l'autre, se dévoiler, avouer leurs aspirations et leurs peurs les plus profondes, comme leurs fantasmes sexuels et leurs plus grands rêves.
La vie à deux devient plus signifiante et plaisante quand on cherche à connaître et se faire connaître de l'autre.

Comment pourriez-vous aider votre compagnon ou compagne à mieux vous connaître ?
Comment le ou la connaître mieux vous-même ?

Et n'oubliez pas votre liste de gratitude de la semaine !

Si vous voulez aller plus loin, rejoignez-nous sur le groupe "Vers plus de bonheur".

dimanche 9 mars 2014

Un bain d'amour

Ami lecteur, sais-tu ce que j'ai fait ce week-end ?
J'ai pris un bain d'amour, de douceur et de bienveillance. Oui, oui ! Pendant deux jours entiers.
Et sais-tu ce que cela m'a fait ? Du bien !!!

Allez, ami lecteur, je te dis tout ! N'aie pas peur, c'est "tout public" : j'ai suivi la formation de Brigitte Denis pour devenir traductrice de bébé. Ou plus exactement traductrice de la sagesse du bébé.
Deux jours à baigner dans un amour, une écoute et un accueil inconditionnels.
Du bonheur, je te dis !


photo © Aurélie Baconnet

vendredi 7 mars 2014

Le choix

L'énergie du printemps est celle de l'expansion. Regardez la nature en ce moment : feuilles (et même fleurs) des bulbes, bourgeons… On peut avoir la sensation que ça part dans tous les sens. Mais, non, tout est bien ordonné. Car chaque graine, chaque oignon, chaque bourgeon a un plan bien établi pour canaliser cette énergie formidable.
Et si dans notre vie c'était pareil ? Ce serait bien, non ?!
Afin de clarifier la direction à donner à cette énergie, le printemps est le moment de faire des choix.
Ah, j'en vois qui tiquent…
Un petit problème de vésicule biliaire ? C'est l'énergie de cet organe qui est liée, en médecine traditionnelle chinoise, à la prise de décision (décidément, aujourd'hui, je n'écris que des gros mots !).
Je vous livre ma solution pour faire des choix : penser qu'on choisit la solution A et observer quelle émotion cela suscite en nous ; puis penser à la solution B et observer les émotions que cela suscite.
Ensuite, il n'y a qu'à choisir l'émotion qu'on préfère !
Sachant que, dans l'échelle de guidance, la colère se situe au-dessus de la peur, et que, tout en haut, il y a la joie.
Ah oui, et puis, tiens, tant que j'en suis à dire des trucs qui fâchent, je rajoute : on a toujours le choix.

jeudi 6 mars 2014

L'amour ! Encore et toujours !

Ami lecteur, je ne sais pas si tu es très "potin".
Moi, d'habitude, non.
Mais là, oui, oui, oui !!!!!
Car Macha Méryl et Michel Legrand sont amoureux.

Cette nouvelle fait écho à une autre que j'ai apprise dans la semaine : une amie septuagénaire vit une histoire d'amour "comme à 20 ans".
Et oui, c'est cela aussi, le printemps !
Je ne sais pas toi, ami lecteur, mais moi, cela me comble de joie et, je dois bien l'avouer, d'espoir !

mercredi 5 mars 2014

Grrrand nettoyage de printemps

Au printemps, il faut que ça circule ! Il faut que ça bouge !
D'où la coutume ancestrale du grand nettoyage. C'est le moment de regarder dans les yeux votre paire de chaussures, pour savoir si vous avez VRAIMENT envie de continuer la route avec elle.
Comme je ne fais jamais les choses à moitié, je me retrouve personnellement aujourd'hui avec une unique paire de chaussures.
Ami lecteur, je ne dis pas ça pour me faire plaindre ! Ce sont des bottes. Elles sont hyper confortables et elles me plaisent vraiment beaucoup.
Heureusement, tu me diras, sinon...

mardi 4 mars 2014

PP9 : prendre plaisir au voyage

"Escompter le bonheur permanent, c'est s'exposer à l'échec et à la désillusion."
Rassurant comme phrase, non ?
Tal Ben-Shahar veut dire par là que, parfois, on se retrouve à faire des tâches rébarbatives car on sait qu'il faut en passer par là pour un bonheur futur. Cela fait partie de sa savoureuse (!) théorie des quatre hamburgers.

Pourquoi croyez-vous que j'ai appelé le groupe de partage "Vers plus de bonheur" ? Parce que "En route vers plus de bonheur" aurait été trop long, bien sûr !!