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mardi 18 mars 2014

Crise de foi (1/2)

C'est le printemps, et depuis le temps que je vous parle de foie, de doute, d'amour, il fallait bien qu'on en arrive là : à ma crise de foi.
Depuis ma plus tendre enfance, je suis accompagnée par Sainte Thérèse d'Avila.

 

C'est la classe, non ?!
Bon, en fait, c'est juste que, dans le calendrier, il n'y a pas de jour pour fêter les Aurélie, et que ma fête tombe le 15 octobre, jour de la Sainte Thérèse d'Avila. Donc, depuis le début, elle m'a énervée !
Mais jusqu'à la veille de mes 40 ans, je ne m'étais jamais posé la question de qui était exactement cette empêcheuse de tourner en rond.
Hier, je suis allée voir.
Alors, je te le dis tout de suite, ami lecteur, je ne suis pas une spécialiste des écrits religieux. Je les aborde donc avec candeur, et avec la spiritualité qui est la mienne au point où j'en suis aujourd'hui (hi NY ;-). Si ça t'énerve un peu, je te conseille de lire ceci.

Dans l'autobiographie de Sainte Thérèse d'Avila, une image a résonné chez moi : celle du jardin, qu'elle cultive pour charmer les yeux du Seigneur (si j'ai compris un truc, c'est qu'elle était grave amoureuse de Jésus, si je puis dire !).
Pour elle, il y a quatre façons de prier, qu'elle décrit comme quatre façons d'arroser ce jardin. La première est de tirer de l'eau d'un puits, à la force des bras, "et c'est là un rude travail" ; la deuxième d'utiliser un système d'arrosage qui demande moins d'énergie ; la troisième de prendre l'eau d'une rivière et enfin, la dernière, de laisser Dieu lui-même arroser ce jardin par une pluie abondante.

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