Je vis ce que je crée.
Ma situation
d’aujourd’hui est le résultat de mes choix passés.
Je suis responsable de
ma vie.
Le monde dans lequel
je vis est le résultat de mes pensées passées.
Par mes pensées
actuelles, je crée le monde dans lequel je vais vivre désormais.
Ça vous fait quoi de lire ça ?
Flippant, un peu, d’un côté, non ? Et d’un autre côté,
quelle liberté dans l’ouverture du champ de tous les possibles !!
Cette croyance, j’ai choisi de l’adopter il y a déjà
quelques années.
D’un côté, désormais, une partie de ma vie est plus
simple : je me gare facilement, j’arrive à l’heure à mes RV, il fait beau
quand je vais à la mer, oui, même en Normandie ! (Oooooooh, je
rigole !! La plage de Trouville est ma préférée +++)…
Trouville - 28 octobre 2014 |
D’un autre côté, je suis bien obligée de regarder en face le
revers de la médaille : ce qui ne fonctionne pas comme je le voudrais
résulte de mes choix, et j’en suis la seule et unique responsable. Argh ! En même temps, c’est un bon
panneau indicateur : c’est là qu’est le chantier ! C’est là qu’il va
falloir envoyer la lumière.
Bon, ceci posé, je voulais aujourd’hui vous faire part de ma
joie à voir changer une partie de mon monde.
La partie qui a trait à ma spontanéité. Toute une histoire chez moi !
La partie qui a trait à ma spontanéité. Toute une histoire chez moi !
Quand j’étais petite et que je vivais dans ma famille, RAS
de ce côté-là.
Quand j’ai commencé à sortir de cet écrin (c’est le mot qui
est venu tout seul ! Gratitude !), c’est-à-dire quand j’ai commencé à
aller chez des copines, ce que je disais faisait bien rigoler leurs parents. Je
ne comprenais pas trop pourquoi, mais ça n’était pas déplaisant.
J’entends encore de grands éclats de rire traverser une
certaine cuisine icaunaise très chère à mon cœur, et ce souvenir m’est
précieux.
Puis j’ai intégré d’autres cercles, cette fois en tant que
jeune femme arrivant au bras du fils de la maison. Et là, ça s’est corsé
grave !
Un mur s’est élevé devant moi, et dès que j’ouvrais la
bouche, ça bombardait à travers les meurtrières. (Je vous le redis, dans ma conception du monde, j'étais responsable et du mur, et des meurtrières ; un problème entre moi et moi, que des gens avec qui j'avais un bout de carte du monde en commun me mettaient gentiment sous le nez - je ne l'ai pas franchement pris comme ça à l'époque...).
Combien de fois j’ai entendu dire à mon sujet, en manière
d’excuse (ça, c’était dans le meilleur des cas) : « C’est un
problème de ton ; c’est sa façon de parler ».
Du coup, je me suis mise (inconsciemment !) à créer
cette réaction tout autour de moi, dans le monde professionnel, dans ma vie
sociale, etc, persuadée que j’étais
que ma spontanéité était une tare congénitale (après tout, j’en avais bien
d’autres !).
Et puis, j’ai travaillé sur moi. J’ai rencontré des gens qui
m’ont parlé de cette vision du monde que l’on trouve dans Ho’oponopono et dans
d’autres sagesses anciennes. J’ai choisi de l’adopter.
Et voilà comment se passe ma vie aujourd’hui sur le plan de
ma spontanéité : (rrrrrrrrrrrrrrrroulement de tambour !)
Jeudi dernier, j’étais en bonne compagnie dans la boutique
d’un traiteur et je vois arriver un plateau de loukoums.
Énormes ! Colorés ! Merveilleusement saupoudrés de
sucre glace !
A ce moment, j’ai dû ressembler au loup de Tex Avery quand
il voit la pin-up et j’ai laissé échapper un « Waow !! » irrépressible. Ce qui a mis ma compagne dans
une joie communicative ! Un vent de joie a soufflé dans la boutique !
Merci Cécile !
Mardi, j’ai entendu un sincère et spontané « Aurélie, c’est toujours un bonheur de
vous avoir au téléphone ! » Et ce n’était pas de la drague, je te
prie de le croire, ami lecteur !
Et puis, pour couronner le tout, je reçois cette réponse
d’un ami dans ma boîte mail : « Je
me sens de plus en plus touché par la spontanéité si rafraîchissante de tes
envois (…) Je reste abasourdi par l’espèce de tourbillon de vie que tu es
(…). Je me délecte donc pleinement de ta vivacité juvénile, sans aucune
arrière-pensée, laissant simplement jaillir la joie que cela me procure :
merci d’être qui tu es ! ». (Il y a, comme ça, des gens dont la plume me ravit et dont je me demande pourquoi le MONDE entier ne connaît pas
leur lumière ! Philippe, je t’embrasse à pleins bras ! Ne sois pas
jaloux, ami lecteur, c’est toi que j’aime.)
Alors, attention, je ne suis pas en train de vous dire
qu’aujourd’hui tout le monde m’aime ! Je lis encore parfois dans les
réactions des gens à qui j’ouvre mon cœur en grand un truc qui ressemble à
« ouh là ! C’est quoi cette
folle ! ». Mais ce n’est pas grave, car ces gens-là disparaissent
désormais très vite de mon monde. Tout simplement parce qu’ils ne cadrent plus.
Parce que j’ai accepté ma spontanéité. Tout juste.
Comment j’ai fait ?
Eh bien, disons que changer ma garde-robe m’a bien aidée,
mais ça, je vous en parlerai une prochaine fois !
Je vous l’annonce donc, solennellement, mes chers rois et
reines, il est possible de passer d’un bombardement fort désagréable au pied
d’une forteresse médiévale à la réception de délicates gerbes de fleurs
délicieusement parfumées.
Yes ! I did
it ! Donc, vous pouvez le faire aussi !
N’oubliez jamais que vous portez une couronne.
P.S. : j’ai écrit cet article il y a quelques jours. En
attendant de le publier, il m’est arrivé une chose bizarre : j’ai
rencontré des gens plus « cash » que moi !!!! Si, si, je vous
assure, ça existe ! J’ai pris ça comme une validation :-)
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