Ah non ! Je vous rassure tout de suite, je ne suis pas
une de ces « fausses » reines qui ont des sujets, du pouvoir… et des
embêtements ! Très peu pour moi !
Non, je suis une vraie reine ! Dans toute sa puissance.
En tout cas, je m’y emploie.
Je m’explique.
Pour commencer dans la vie, j’ai été une enfant très
adaptée. Traduisez que j’étais une bonne élève, qui ne causait jamais de
problème, et une gentille petite fille qui se mettait rarement en colère.
Pour continuer, j’ai été une jeune femme adaptée (je vous parle d’un temps que les moins de 20
ans…). Le jour où j’ai fait un malaise dans le métro parce que je n’avais
pas assez mangé, parce que l’homme qui disait m’aimer me trouvait trop grosse
(qu’aimait-il, alors, chez moi ?), ça a un peu « tilté » dans ma
tête, mais finalement pas plus que ça.
Je crois aujourd’hui, avec le recul, que le véritable déclic
a été la maternité. Pour ce que j’estimais être le bien de mes enfants, je n’ai
pas hésité à entrer en conflit avec des gens dont l’autorité, la position
sociale ou simplement l’âge m’aurait inspiré en temps normal de baisser la
tête, de rentrer dans le rang, en d’autres termes de leur donner le pouvoir sur
moi. Eh oui, ça va jusque-là si vous regardez bien !
Attention, ce que je suis en train de dire, exactement,
c’est que JE leur donnais ce pouvoir. Inconsciemment, OK, mais, de fait, c’est
ce que je faisais !
Et comme je leur donnais, je ne vais pas leur reprocher de
l’avoir pris !
Voilà pour le côté « victime ». Passons au côté
« bourreau » maintenant.
Ah ben oui, c’est le revers de la médaille ! Si on veut
être reine, il est nécessaire de regarder les deux en face.
Comme je laissais les autres prendre le pouvoir sur moi, je
m’autorisais à essayer de prendre le pouvoir sur eux. Donnant, donnant. Et dans
ce cas, perdant, perdant.
Dans mon cas, ça s’est beaucoup exprimé sous l’aspect
« sauveur ». Et vas-y que je te donne des solutions alors que tu ne
m’en as pas demandé, que je décide pour toi de ce qui est bon pour toi (tu me
reconnais bien là, ami lecteur, hein ?!), etc.
C’est confondant comme j’avais la sensation de faire tout
cela avec bienveillance !
Et puis, un jour, je suis tombée sur un os.
A mon avis, nous avions rendez-vous. D’aucuns appellent cela
la crise de la quarantaine, d’autres des contrats d’âmes, d’autres encore la
transmutation par l’Amour (là, je ne vous parle pas de l’amour entre un homme
et une femme, mais de quelque chose de beaucoup plus grand, que
personnellement, je conçois comme l’amour du divin pour l’humain).
Enfin, bref, j’ai été bien secouée. Impossible de continuer
à fonctionner comme ça. Trop douloureux.
Du coup, petit à petit (oui, je le confesse « le jour
où », c’est une expression pour rendre le titre accrocheur, ça m’a pris un
peu plus d’un jour), je quitte mon ancien fonctionnement basé sur le pouvoir et
je reviens dans ma puissance.
Saisissez-vous la nuance ?
Le pouvoir, c’est une force que l’on exerce sur autrui. La
puissance, c’est une façon d’être ; ancrée, dans son énergie, en pleine
possession de ses moyens… La puissance, ça ne s’exerce pas aux dépends
d’autrui. C’est un rayonnement.
Être dans sa puissance, c’est être profondément soi. Être
bien avec toutes les couches de son être : son corps (aïe, aïe, aïe), ses
émotions (voir ici), son mental (oui, même lui !), sa part divine (eh oui,
on a tous une !).
Voilà ce que j’appelle être une reine.
Si ça vous fait envie, alleluia !
Plus on est de rois et de reines, plus on rit !
D’ailleurs, dans le prochain article, je vous donne le mode
d’emploi.
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