Bon, en même temps, tu as raison, ami lecteur, ce n’est pas
le genre de sujet qu’on aborde dans les réunions mondaines, même entre femmes.
Je vous partage donc leurs petits tuyaux - que je n’avais
pas trouvés, sur internet ; comme quoi, c’est bien de combiner les deux.
L’une de mes amies met un peu de papier toilette à la place d’un protège-slip.
Encore plus écolo/économique ! J’adore !!
Une autre m’a informée que les bains dérivatifs facilitaient
les choses. Alors là, non ! Ami lecteur, ne compte pas sur moi pour faire
un article sur les bains dérivatifs. Tu te débrouilles tout seul ! Tu
cherches sur internet. Ou tu lances le sujet dans ta prochaine réunion
mondaine. As you want !
Je vous mets une photo de fleur, hein ! ;-) |
Revenons à nos moutons. Deuxième expérience pour moi. En vacances, seule avec trois enfants. Conclusion : j’ai bien fait de commencer un jour où j’étais toute seule tranquille à la maison. C’était beaucoup plus facile qu’en suivant le rythme d’un groupe. Ceci dit, ça se passe plutôt bien.
A ma grande surprise, ce sont les nuits qui sont les plus
faciles à gérer. Si je me réveille, je me lève, car je pars du principe que si
je ne sais pas pourquoi je me réveille, mon corps, lui, le sait.
Car pour moi, c’est bien ça la grande histoire :
écouter mon corps, lui prêter attention, me réconcilier avec lui.
Le brouillon de cet article étant resté un petit moment au
chaud dans mon ordinateur, je peux vous partager aujourd’hui mon expérience de
trois cycles de pratique du flux instinctif.
Eh bien, mes règles durent maintenant deux jours, et une
nuit « et demie » - disons qu’il y a une nuit où je me lève, et une
autre tranquille.
Je mène dorénavant une vie normale avec cette pratique. Juste
un truc : je vais plus souvent aux toilettes.
Je ressens une joie profonde lorsque je libère le flux de
mes règles dans les toilettes. Je ne sais pas d’où ça vient - peut-être une
réminiscence de quand j’ai appris à faire pipi dans le pot ;-)
Il y a une expression qui me revenait au début - plus maintenant,
j’ai dû dépasser le stade militant :-D - : c’est « incontinence
vaginale ».
Il m’est arrivé, un jour, le cadeau de discuter avec une
vieille personne qui portait des couches. Parce que c’était plus pratique pour
le personnel de la maison de retraite, avais-je pensé - oh ami lecteur, si tu
savais ! Je râle parfois, c’est incroyable ! :-).
Cette personne venait juste de me signifier son envie de « faire
pipi » et je lui avais proposé de l’accompagner aux toilettes. « Non,
s’était-elle ravisée, après je ne vais pas arriver à remettre ma couche. »
Bref, elle avait choisi de faire pipi dans sa couche.
Aujourd’hui, je peux comprendre ça. Choisir. Et j’ai fait un
long chemin pour ça, je te prie de le croire, ami lecteur !
Aujourd’hui, j'aimerais que les femmes aient la possibilité
de choisir en conscience, quand elles sont leurs règles, entre l’incontinence
vaginale et le flux instinctif.
Et pour ça, il me semble nécessaire qu’elles sachent que les
deux existent.
Qu’en pensez-vous MesReines ?