Donc, l’autre soir, il y a eu mutinerie.
Tous les trois ensembles : « Maman, demain, je veux mettre des affaires d’été ! ».
(Comme tu l’auras remarqué, ami lecteur, en dignes
descendants de leur mère, ils veulent tout, tout de suite. Et, de préférence,
tous les trois en même temps !)
Mais d’affaires d’été, il n’y en avait point.
Alors là, la panique est montée, sur le mode : si j’étais une bonne mère, j’aurais prévu…
acheter (des chaussures + des vêtements) X 3 = mission impossible ce mois-ci… et
en plus, je fais comment, sans voiture ! Et je fais comment pour acheter
une voiture…
Bref, carabinée, l’angoisse.
Détail qui n’en est pas un :
bien sûr, j’avais mes règles donc, juste l’envie de rester au chaud sous la
couette (dans ma caverne).
Bon, je gère (je vous rappelle que c’est mon métier, tout de
même ! ;-) ) et je mets tout le monde au lit.
Je me pose un peu pour analyser tout çà et là, ça me saute à
la figure :
La veille, j’étais moi-même allée dans un magasin essayer de
me trouver des vêtements d’été car j’ai tout bazardé l’an dernier à part une
jupe et deux T-shirts, je vous expliquerai pourquoi un autre jour :-).
Donc, angoisse devant mon armoire vide : « Demain, je veux mettre des affaires d’été ! » (miroirs, mes beaux miroirs !).
Dans le magasin, je n’ai rien trouvé. En revanche, sur ma
lancée de créativité tous azimuts (merci le Fil Rouge !), le lendemain, j’ai
acheté du tissu, du fil et j’ai décidé que si le monde de la mode ne créait
rien pour moi, j’allais le faire moi-même. Non mais sans blague !
Donc, ni une ni deux, j’appelle ma mère et je lui demande si
elle peut m’apporter des patrons. Tout de suite ! Eh bien, non, elle ne
pouvait pas (miroir, mon beau miroir).
Eh bien, vous savez quoi ?
J’ai pleuré, j’ai fait pipi par terre et je me suis roulée
dedans, c’était terrible, j’étais une enfant abandonnée, hyper malheureuse et
blessée à vie parce que ma mère ne m’avait pas donné tout de suite ce que je
voulais ?
photo © Aurélie Baconnet
|
Ben, non, en fait, je me suis lancée direct dans la
confection de mon propre patron (j’aime être mon propre patron ;-) ) et ma
première robe est presque terminée. J’en suis très fière ! Elle a
exactement la bonne couleur, la bonne matière, la bonne forme. Elle est
parfaite pour moi ! Et en plus, c’est moi qui l’ai faite ! Hé hé !
Merci Maman !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire