J’ai beau le savoir, ça reste difficile.
Je ne me plains pas, hein ! Je constate, c’est tout.
Bon, d’accord, je me
plains un tout petit peu…
mais ne t’inquiète pas, ami lecteur, c’est juste rhétorique !
En ce moment, c’est la java sur tous les plans chez moi.
Professionnel, on lâche ! Personnel, on lâche ! Parental (« faites des gosses », qu’y
disaient…), on lâche !
Mais on lâche quoi, me direz-vous ?
Des fonctionnements qui n’ont plus lieu d’être, des peurs,
des masques qu’on portait pour plaire à la société… que des trucs qui ne nous
servent plus à rien !
On le sait, qu’ils ne nous servent plus, et en même temps,
on y est attaché… un petit peu…
Non !
Beaucoup ! Au secours !!!!!
…
Ah ben, ça y est, j’ai
lâché !
Bon ben, finalement, c’était
pas si terrible ! Et ça va bien mieux sans !
photo © Aurélie Baconnet |
Ma phrase du moment : « ce qu’on ne lâche pas ne
nous lâchera pas » (sous-entendu, tant qu’on ne l’aura pas lâché ; vous
suivez ?). Je m’explique : depuis quelque temps, j’ai l’impression d’être
secouée jusqu’à ce que je lâche.
A raison d’un sujet par semaine, je vous assure que je ne m’ennuie
pas !
Et, c’est marrant, à chaque fois, c’est un sujet sur lequel
je me cramponnais. J’avais déjà eu des petites alertes : « Tiens, si
tu lâchais ça ?... » Tu me connais, ami lecteur, je n’en fais qu’à ma
tête. Alors, je me suis accrochée. Et puis, sans ça, qu’est-ce que j’allais
faire ? Est-ce qu’on allait encore m’aimer ? Qu’est-ce qu’on allait
dire de moi ?
Eh ben voilà le résultat ! Aujourd’hui, je lâche !
Allez, je vous donne mon tuyau pour faire passer la pilule :
sachez que, quel que soit votre choix, vous serez aimé (par la vie, par Dieu,
donnez-lui le nom que vous voulez).
Quel que soit votre choix.
Que vous vous cramponniez encore un peu, ou que vous lâchiez
tout de suite.
Vous êtes aimé inconditionnellement.
Franchement, c’est pas rassurant, ça, ami lecteur ?!